Elvis Presley

posté le lundi 19 avril 2010 à 16:27

8 Filmographie

  • 1956 : Le Cavalier du crépuscule (Love Me Tender), de Robert D. Webb, dans le rôle de Clint Reno.
  • 1957 : Amour frénétique (Loving You), de Hal Kanter, dans le rôle de Jimmy Tompkins (Deke Rivers)
  • 1957 : Le Rock du bagne (Jailhouse Rock), de Richard Thorpe, dans le rôle de Vince Everett.(VF :Hubert Noel)
  • 1958 : Bagarres au King Créole (King Creole), de Michael Curtiz, dans le rôle de Danny Fisher.(VF :Michel Roux)
  • 1960 : Café Europa en uniforme (G.I. Blues), de Norman Taurog, dans le rôle de Tulsa McLean.(VF :Michel Roux)
  • 1960 : Les Rôdeurs de la plaine (Flaming Star), de Don Siegel, dans le rôle de Pacer Burton.(VF :Michel Roux)
  • 1961 : Amour sauvage (Wild in the Country), de Philip Dunne, dans le rôle de Glenn Tyler.(VF :Jacques Deschamps)
  • 1961 : Sous le ciel bleu de Hawaï (Blue Hawaii), de Norman Taurog, dans le rôle de Chad Gates.(VF :Michel Roux)
  • 1962 : Le Shérif de ces dames (Follow That Dream), de Gordon Douglas, dans le rôle de Toby Kwimper.(VF:Jacques Thebault)
  • 1962 : Un direct au cœur (Kid Galahad), de Phil Karlson, dans le rôle de Walter Gulick aka Kid Galahad.(VF :Michel Roux)
  • 1962 : Des filles, encore des filles (Girls! Girls! Girls!), de Norman Taurog, dans le rôle de Ross Carpenter.(VF:Michel Roux)
  • 1963 : Blondes, brunes, rousses (It Happened at the World's Fair), de Norman Taurog, dans le rôle de Mike Edwards.(VF:Hubert Noel)
  • 1963 : L'Idole d'Acapulco (Fun in Acapulco), de Richard Thorpe, dans le rôle de Mike Windgren.(VF :Michel Roux)
  • 1964 : Salut, les cousins (Kissin' Cousins), de Gene Nelson, dans le rôle de Josh Morgan/Jodie Tatum.(VF :Hubert Noel)
  • 1964 : L'Amour en quatrième vitesse(Viva Las Vegas), de George Sidney, dans le rôle de Lucky Jackson.(VF :Hubert Noel)
  • 1964 : L'Homme à tout faire (Roustabout), de John Rich, dans le rôle de Charlie Rogers.(VF:Michel Roux)
  • 1965 : La Stripteaseuse effarouchée (Girl Happy), de Boris Sagal, dans le rôle de Rusty Wells.(VF :Hubert Noel)
  • 1965 : Chatouille-moi (Tickle Me), de Norman Taurog, dans le rôle de Lonnie Beale/Panhandle Kid.
  • 1965 : C'est la fête au harem (Harum Scarum), de Gene Nelson, dans le rôle de Johnny Tyronne.(VF:Michel Roux)
  • 1966 : Une Rousse qui porte Bonheur (Frankie and Johnny), de Frederick De Cordova, dans le rôle de Johnny.(VF:Michel Roux)
  • 1966 : Paradis hawaïen (Paradise, Hawaiian Style), de Michael D. Moore, dans le rôle de Rick Richards.(VF :Michel Roux)
  • 1966 : Le Tombeur de ces Demoiselles (Spinout), de Norman Taurog, dans le rôle de Mike McCoy.(VF:Hubert Noel)
  • 1967 : Trois gars, deux filles… un trésor (Easy Come, Easy Go), de John Rich, dans le rôle de Lt. Ted Jackson.(VF :Hubert Noel)
  • 1967 : Croisière surprise (Double Trouble), de Norman Taurog, dans le rôle de Guy Lambert.
  • 1967 : Clambake, de Arthur H. Nadel, dans le rôle de Scott Heyward/'Tom Wilson'.
  • 1968 : Micmac au Montana (Stay Away, Joe), de Peter Tewksbury, dans le rôle de Joe Lightcloud.
  • 1968 : À plein tubes (Speedway), de Norman Taurog, dans le rôle de Steve Grayson.
  • 1968 : Le Grand frisson (Live a Little, Love a Little), de Norman Taurog, dans le rôle de Greg Nolan.
  • 1969 : Charro!, de Charles Marquis Warren, dans le rôle de Jess Wade.(VF:Claude Giraud)
  • 1969 : Filles et show business (The Trouble with Girls), de Peter Tewksbury, dans le rôle de Walter Hale.
  • 1969 : L'habit ne fait pas la femme (Change of habit), de William A. Graham, dans le rôle de Dr. John Carpenter.
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    posté le lundi 19 avril 2010 à 15:50

    7.1 Tournée mondiale virtuelle Elvis The Concert (1997 à aujourd'hui)

    En 1997, le tout premier concert virtuel d'Elvis voit le jour. Intitulé Elvis The Concert, ce spectacle présente Elvis Presley sur grand écran, avec par ailleurs ses musiciens des années 1970 réunis sur scène. Le tout est synchronisé par ordinateur. Ils feront des tournées dans le monde entier. C'est un vœu exaucé pour Elvis, qui voulait donner des concerts à l'extérieur des États-Unis. Il n'a jamais pu réaliser son rêve, le colonel Tom Parker souhaitant concentrer ses efforts sur Las Vegas et les tournées américaines, qui lui rapportaient des millions chaque année.

    Le concert est dirigé par Joe Guercio avec la participation du TCB Band, des groupes vocaux The Sweet Inspirations et The Imperials. Les images vidéos d'Elvis proviennent du NBC '68 Comeback Spécial, du concert satellite Elvis: Aloha from Hawaii, ainsi que les concerts filmés de la MGM, That's the Way It Is (1970) et Elvis on Tour (1972). Le concert est testé aux États-Unis en 1997 et 1998 avant d'être présenté en Europe en 1999.

     


     
     
    posté le lundi 19 avril 2010 à 15:47

    7 Regain de popularité mondiale au début du XXIe siècle

    Elvis connaît aussi un regain de popularité lors de la coupe du monde de football de 2002 lorsque Nike utilise un remix de sa chanson A Little Less Conversation comme fond sonore d'une publicité mettant en scène des vedettes internationales de football. Ce morceau devient numéro 1 dans plus de 20 pays, y compris aux États-Unis. À peu près au même moment, sort une compilation qui se terminera en deux volets, des plus grandes chansons d'Elvis : Elv1s 30 #1 Hits. Le remix est ajouté à l'album comme 31e morceau, juste avant la sortie du CD en octobre 2002. 25 ans après sa mort, l'album qui regroupe ses tubes et dont la restauration sonore est rien moins que phénoménale, atteint la première place des classements.

    Parmi ses nombreuses réussites, Elvis est l'un des deux chanteurs, avec Roy Orbison, à avoir eu simultanément deux albums dans le Top 5 des classements de ventes d'albums. Il fait partie du Rock and Roll Hall of Fame, du Country Music Hall of Fame et du Gospel Music Hall of Fame.

     


     
     
    posté le lundi 19 avril 2010 à 15:44

    6 Popularité au Québec

    Le chanteur Johnny Farago donne une série de concert hommage à Elvis à la fin des années 1970 et au début des années 1980. La station de télévision Télé-Métropole lance un concours d'imitateurs à l'émission Les Tannants. Ce concours ternit l'image d'Elvis au Québec jusqu'à la fin des années 1980, en associant à Elvis une image de mauvais goût.

    En 1995, le producteur Jean Pilote et le Théâtre du Capitole de Québec redorent l'image d'Elvis Presley au Québec en présentant, sous licence d'EPE, une production musicale estivale sophistiquée nommée Elvis Story, à laquelle assistent des centaines de milliers de personnes, venues de partout. Le spectacle est présenté à Paris, Toronto, Gatineau, Biloxi au Tennessee, Atlantic City et au Japon. Les chanteurs Martin Fontaine et Jamie Aaron Kelley incarnent Elvis jusqu'en 2007. En 2009, le spectacle est amélioré et il est présenté au Théâtre du Palais Municipal de La Baie (Saguenay) et à la salle L'Étoile DIX30 de Brossard. C'est actuellement Brandon Bennett qui joue le rôle d'Elvis.

    Toujours au Québec où, chez certains, Elvis personnifie l'excès du mythe américain face aux revendications nationalistes et culturelles, le cinéaste Pierre Falardeau consacrera à la légende une trilogie humoristique intitulée Elvis Gratton qui s'avérera d'abord un succès d'estime en court métrage et vingt ans plus tard, en 2005, un vaste succès public en salle. Le personnage comique aura sa série télévisée au réseau TQS en (2006-).

    C'est dans la province francophone du Québec que les albums d'Elvis Presley sont les plus vendus au Canada.

     


     
     
    posté le lundi 19 avril 2010 à 15:40

    5 Influence mondiale

    Elvis Presley est largement considéré comme la personnification du rock and roll : sa voix, sa musique, sa gestuelle provocatrice, ses habitudes vestimentaires excentriques, ainsi que son parcours (célébrité fulgurante, descente aux enfers et mort prématurée) contribuent à forger l'icône d'Elvis à la fois idole populaire et symbole d'une certaine rébellion adolescente. Elvis peut être considéré comme le principal acteur de la popularisation du rock and roll auprès du grand public blanc américain puis européen. En effet, si le jazz avait déjà associé étroitement musique et sexualité, et si plusieurs interprètes blancs étaient aux côtés d'Elvis dans son rôle de pionnier du rock (par exemple, Bill Haley), Presley est le premier blanc à associer le sex-appeal (un physique avantageux, des inflexions de voix et des mouvements du bassin très suggestifs) à la nouvelle forme de musique, tout en y ajoutant un son plus dynamique et plus percutant issu des studios Sun de Memphis. Bien que considéré comme choquant par la frange conservatrice américaine, il contribue à rendre acceptable le genre musical et ouvre ainsi la voie de la reconnaissance à de nombreux artistes noirs, tels Chuck Berry, Bo Diddley et Little Richard, ainsi qu'aux rockers blancs, tels Buddy Holly et Jerry Lee Lewis.

    Sa popularité, en particulier auprès des adolescentes, atteint des sommets inédits et ses concerts et ses apparitions en public donnent lieu à des mouvements de foule. Le succès d'Elvis auprès des jeunes, dont le pouvoir d'achat est grandissant, dicte la mode non seulement musicale, mais également capillaire ou vestimentaire. C'est un véritable phénomène de société.

    C'est principalement grâce à Elvis Presley que l'Europe découvre le rock, même derrière le rideau de fer. Cliff Richard s'en inspire et devient la plus grande star du Royaume Uni, et John Lennon lui-même avoua que "s'il n'y avait pas eu un Elvis, il n'y aurait pas eu les Beatles". En France, Dick Rivers copie Presley, mais c'est surtout Johnny Hallyday qui popularise cette musique venue d'outre-Atlantique, devenant la vedette qu'il est encore aujourd'hui. Presley ouvre la voie à de nombreux rockers américains qui vendent leurs disques en Europe et y font des tournées. Les adolescents du monde entier commencent à copier la coiffure d'Elvis et la demande pour les transistors augmente énormément, permettant ainsi à Sony de passer du statut de petit fabricant japonais de radio à celui de multinationale.

    Aujourd'hui, 30 ans après la mort du rocker, il demeure une icône du XXe siècle. D'innombrables artistes de la seconde moitié du siècle se définissent par rapport à son influence, soit en revendiquant son héritage, soit pour le rejeter comme symbole d'une musique dépassée (en particulier à partir du mouvement punk). L'artiste Elvis Costello a, par exemple, emprunté le prénom Elvis pour faire décoller sa carrière. Le crooner pop Chris Isaac en est aussi la personnification directe. En France, le chanteur rockabilly Jesse Garon emprunta son nom de scène à celui du frère décédé d'Elvis et le rockeur australien Nick Cave consacra l'une de ses plus puissantes chansons (Tupelo) à la mythification d'Elvis. Le King déclencha aussi dans plusieurs pays, et en particulier dans la francophonie, une avalanche de clones plus ou moins crédibles dont parmi ceux qui lui survécurent ou en furent influencés profondément : Johnny Hallyday, Dick Rivers, Eddy Mitchell bien sûr, parmi des centaines d'imitateurs, n'en sont pas les moindres.

    Mentionnons aussi que le groupe californien Dread Zeppelin avec son leader Greg Tortell (alias Tortelvis) personnifiant et parodiant Elvis jusqu'au ridicule (distribuant foulards et colliers hawaiiens dans la foule lors des concerts), connut une fructueuse carrière durant les années 1980. Enfin, remarquable hommage, le groupe U2 enregistra sur l'album The Unforgettable Fire, en 1984, la très belle chanson : Elvis Presley And America. Sans oublier certains imitateurs américains dont Jimmy « Orion » Ellis (1945-1998) et Doug Church dont les voix rapprochent énormément celle d'Elvis.

     


     
     
    posté le lundi 19 avril 2010 à 15:33

    4.2 Ses funérailles

    Le 18 août, le corps d'Elvis fut exposé à Graceland. On estime entre 50 000 et 100 000 personnes venues rendre un dernier hommage à Elvis.

    Le 19 août, Elvis eut des obsèques dignes d'un chef d'État.

    Des funérailles intimes furent célébrées par le célèbre télé-évangéliste Rex Humbard à Graceland dans la salle de musique située près du salon. Des chants gospels furent interprétés dont How Great Thou Art et Sweet, Sweet Spirit. Sa dépouille « royale » fut transportée de Graceland dans un corbillard blanc et argenté flanqué de six motards de la garde républicaine le long de son boulevard, le Elvis-Presley Boulevard de Memphis en direction du Forest Hill Cemetery de Memphis. Le corps d'Elvis fut déposé dans une crypte. Cependant, pour des questions de sécurité, sa dépouille fut transférée, le 3 octobre 1977, sur le terrain de Graceland.

    Ainsi, le « King » repose à Graceland au milieu des siens ; sa mère Gladys morte en 1958, son père Vernon mort en 1979 et sa grand-mère paternelle Minnie-Mae Hood décédée en 1980. Selon le site web officiel d'Elvis, Graceland est visité par plus de 600 000 personnes chaque année.

    Comment inhumer un dieu vivant ? Comment la plus grande voix d'Amérique pouvait-elle simplement disparaître ? Parmi les mythes fondateurs de l'Amérique contemporaine la mort d'Elvis s'inscrira rapidement parmi les théories de la conspiration, comme celle de John Kennedy et de Marilyn Monroe. Statistiquement, en 2005, 24 % des Américains interrogés sur la question dans un sondage du USA Today estimaient qu'Elvis n'était probablement pas mort. L'immense culte de la personnalité qui s'ensuivra et sa persistante influence sur la musique des années 2000 prouveront en quelque sorte son immortalité. Cette sacralisation, gérée par son ex-épouse Priscilla et sa fille Lisa-Marie, rapporte désormais d'immenses dividendes : Elvis Presley Entertainement qui administre, parmi des dizaines de produits dérivés, le mausolée pittoresque qu'est devenu Graceland a déclaré en 2007 les revenus posthumes les plus importants (près de 280 millions US) attribués à un artiste depuis sa disparition. Et Graceland demeure, entre le Capitole, le Grand Canyon et la Statue de la Liberté, une des attractions touristiques les plus fréquentées d'Amérique, le monument historique le plus visité après la Maison blanche. Au-delà de la mort le King reste toujours… le King.

     


     
     
    posté le lundi 19 avril 2010 à 15:28

    4.1 L'autopsie

    Les médecins ont constaté que le côté gauche du cœur d'Elvis était deux fois plus gros que la normale.

    Ils ont trouvé quatorze médicaments dans son système sanguin, dont notamment du Demerol et des Antiémétiques.

    En voici la liste :

    • Amytal
    • Avental
    • Carbrital
    • Codéine
    • Demerol
    • Diazépam
    • Elavil
    • Morphine
    • Nembutal
    • Placidyl
    • Quaaludes
    • Sinutab
    • Valmid

    L'une des théories récentes les plus intéressantes, concernant le peu d'attention qu'Elvis prêta à sa santé physique durant les dix dernières années de sa vie (outre le rythme infernal de tournées que lui faisait subir son agent, l'insatiable colonel Tom Parker), est que son gourou et ami proche Jerry Schilling (auteur de Me and a Guy Named Elvis : My Lifelong Friendship with Elvis Presley, publié en 2005) le convainquit peu à peu de sa quasi-immortalité ou du moins qu'il possédait une essence divine que son existence dissolue ne pouvait en rien affecter. Elvis était dans un état dépressif. Il chantait les mêmes chansons qu'il interprétait plusieurs fois dans ses tournées. Au milieu des années 1970. il avait aussi des problèmes financiers, mais ses tournées lui permettaient de se renflouer financièrement. À sa mort, il n'avait que cinq millions de dollars sur son compte en banque. Depuis son enfance, Elvis était membre de l'église pentecôtiste « Assembly of God Church », une mouvance protestante évangélique. Sans être en manque de spiritualité et s'interrogeant sur le sens de son existence, il en serait venu à prendre pour acquis les théories bouddhistes et spiritualistes de penseurs tels que Khalil Gibran, Krishnamurti, Helena Blavatsky, Berkeley, prônant que seul l'esprit existe, et que la vraie réalité est immatérielle. Larry Geller, son coiffeur et ami personnel, lui apportait régulièrement des livres concernant la spiritualité et les diverses religions. Quelques heures avant sa mort, Elvis lisait un livre sur le Saint-Suaire de Turin, livre qui fut retrouvé près de lui.

    La plus grande voix d'Amérique (selon John Lennon) est morte et sa mort prématurée fera l'effet d'une bombe, d'abord aux États-Unis, puis dans le monde entier. On parlera d'overdose, d'assassinat, de mort déguisée et même de fausse mort.

     


     
     
    posté le lundi 19 avril 2010 à 15:21

    4 Sa mort

     

    La cause serait due à une arythmie cardiaque causée par un abus de médicaments sur une longue période. On croit qu'il était atteint d'une maladie rare et incurable : Lupus érythémateux. Elvis mesurait 1,83 m (6 pieds) et pesait 102 kilos (224 livres) lors de sa mort.

    Le 15 août 1977, Elvis loue pour la soirée le Théâtre Ridgeway de Memphis. Le dernier film qu'Elvis regarde est MacArthur. Quelques heures plus tard, il se rend chez le dentiste Lester Hofman, car il avait un rendez-vous pour 22 <abbr>h</abbr> 30 (des rumeurs mentionnent qu'il lui fournit une dose dangereuse d'analgésiques). Il revint à Graceland vers 0 <abbr>h</abbr> 30, le 16 août. C'est à ce moment que la dernière photo d'Elvis vivant fut prise, par monsieur Robert Call, de Pierceton, Indiana, au moyen d'une caméra Instamatic. Le 16 août 1977 à 1 <abbr>h</abbr> 30, Elvis appelle Dick Grob, le chef de la sécurité de Graceland, afin qu'il prépare des partitions musicales pour une insertion éventuelle dans sa nouvelle tournée. Par la suite, Elvis a appelé son infirmière favorite, Marian Cocke, afin de la saluer avant son départ en tournée. Elvis devait entamer une nouvelle tournée de 14 concerts à guichets fermés qui devait débuter le 17 août 1977, à Hartford au Connecticut. Durant la nuit, Elvis joue au racquetball (dans un bâtiment situé sur le terrain de Graceland) avec son cousin Billy Smith et sa femme Jo, ainsi que sa fiancée Ginger Alden. Lors de sa dernière nuit, Elvis joue du piano devant Ginger Alden, près du court de raquette, et il chante les chansons Blue Eyes Crying in the rain de Willie Nelson et Unchained Melody des Righteous Brothers. Ce fut les dernières interprétations de son existence.

    Après avoir absorbé des somnifères (selon sa compagne Ginger Alden, il se coucha très tard, autour de 6 ou 7 heures le matin du 16 août), au milieu de l'après-midi, Elvis fut trouvé inanimé dans sa salle de bains par Ginger Alden. Al Strada contacta à son tour Joe Esposito. Ce dernier, de même que tante Delta Mae Presley, auraient pratiqué le bouche à bouche sur Elvis afin d'essayer de le ranimer. Sa fille Lisa Marie, alors âgée de neuf ans, et qui ce jour-là séjournait chez lui, sera témoin de la scène. Appelés sur les lieux, deux ambulanciers de Memphis viendront 40 minutes plus tard à son secours. Il est trop tard, Elvis est mort d'une crise d'arythmie. Les tentatives de réanimation à l'hôpital de Memphis furent vaines. À un certain moment, une mince lueur d'espoir montrait un signe de vie, mais trop faible pour le réanimer complètement. Elvis avait plusieurs problèmes de santé depuis 1974. Il souffrait notamment d'un problème de poids, de glaucome, d'un problème aux intestins (constipation chronique) et d'une grave dépendance aux médicaments que son médecin personnel, le docteur George Constantine Nichopoulos, lui prescrivait. Celui-ci sera soupçonné de faute professionnelle grave en ayant favorisé par abus de prescriptions les nombreuses surdoses de médicaments dont il fut victime durant les dix dernières années de sa vie, et qui laisseront le soupçon d'une dernière overdose fatale. Il fut radié de l'ordre des médecins. Certaines personnes de son entourage, dont la soprano Kathy Westmoreland, persistent à dire qu'il aurait eu un cancer des os. Cette thèse était aussi soutenue par son ami Charlie Hodge. Cependant, rien n'est officiel. Il s'agit d'une rumeur et cette maladie possible ne saurait expliquer sa mort. Il semble que son problème cardiaque ait pu être génétique, car son père Vernon et son oncle Vester sont morts aussi d'une crise cardiaque.

     


     
     
    posté le lundi 19 avril 2010 à 15:13

    3.3.2 Enregistrements les 19 et 21 juin 1977 dans le cadre du spécial télévisé de CBS

    Alors qu'Elvis semble déjà être ailleurs et à bout de souffle, la chaîne de TV américaine CBS souhaite pouvoir filmer ce qu'elle pense être les dernières images possibles d'Elvis sur scène en concert. Elvis qui n'a plus toutes ses facultés et son rythme d'antan ne souhaite pas donner un avis favorable à la demande de la chaîne. Pourtant le colonel Parker arrive à le dissuader et le pousse à accepter ce qu'il appellera être un « défi » pour Elvis. L'entourage du King pense la même chose, pour sortir Elvis de sa solitude et de sa léthargie, il faut lui organiser un défi. CBS et ses caméras arrivent au bon moment. Mais, à la surprise générale, Elvis n'apportera rien et ne défiera rien. Il est trop tard et Elvis se moque déjà de son apparence physique. Il ne changera rien à ses habitudes, bien au contraire Elvis semble même vouloir se montrer pire qu'il n'est en vérité. Souhaitait-il casser son image par le biais des caméras de CBS, certains le pensaient alors. RCA profite alors du projet pour obtenir un nouvel album d'Elvis, Moody Blue, enregistré directement à Graceland. À l'avis général, ce projet aurait dû être abandonné devant le manque d'intérêt du principal intéressé : Elvis lui-même. Tout le monde s'accorde à dire qu'Elvis était trop mal en point pour être filmé.

    • 19 juin : Omaha, Nebraska.
    • 21 juin : Rapid City, Dakota du sud.

    Le 20 juin, Elvis sera à Lincoln, Nebraska, et il donna un meilleur concert que la veille. Il interpréta notamment la chanson « Unchained Melody ». Le 21 juin, à Rapid City, Elvis loge à l'hôtel Holiday Inn et il donnera son concert en soirée devant environ 7 500 fans au Rushmore Plaza Civic Center. Avant d'entrer sur scène, Elvis reçut dans sa loge un représentant des indiens sioux de la réserve voisine, qui lui remettront un cadeau nommé « The medaillon of life », en compagnie d'une petite indienne âgée d'une dizaine d'années. Elvis les remercia avant de faire son concert.

    Lors de cette dernière tournée, Elvis a présenté son père Vernon et sa fiancée Ginger Alden, pratiquement à tous les concerts.

    Le spécial télévisé de CBS sera renommé « Elvis in Concert » et il sera diffusé le 3 octobre 1977 aux États-Unis. Il sortira plus tard en Europe, notamment en France, sous une version écourtée. Après la mort d'Elvis, CBS rajoutera rapidement un message de remerciement de la part de Vernon au sujet des cartes reçues suite au décès d'Elvis et il racontera très rapidement les débuts d'Elvis avec le Colonel Parker. La version américaine est plus longue que la version française, car elle présente les préparatifs de la scène avant le concert. Le montage de l'époque a été très critiqué par beaucoup de fans qui trouvaient étrange le fait de voir des messages et des commentaires de fans au milieu de ce concert. Cela en brisait le rythme. Le concert télévisé n'est jamais sorti officiellement en VHS ou DVD, mais il existe des copies non-officielles qui circulent lors des conventions. La compagnie Elvis Presley Entreprises Inc. n'a pas l'intention d'autoriser prochainement la sortie officielle de ce concert en raison du mauvais état de santé d'Elvis à cette époque. Il avait pris beaucoup de poids et il était devenu la cible de plusieurs journalistes qui le ridiculisaient. Cependant, il semble qu'EPE ne soit pas contre l'idée de faire publier ce concert historique sur DVD, mais elle préfère attendre pour l'instant.

     


     
     
    posté le lundi 19 avril 2010 à 15:11

    3.3.1 Le dernier concert à Indianapolis en juin 1977

    Le 26 juin 1977, il donna un concert à l'auditorium de Indianapolis, devant 18 000 personnes. La foule tremble d'émotion quand le « King » arrive devant elle sur l'immense scène. Sa voix ne l'a pas quitté : plus puissante que jamais. Le public aussi est toujours là, peut-être plus fidèle encore. Si sa voix légendaire ne l'a pas quittée, son physique s'est considérablement dégradé. Il apparait obèse, son visage est tellement bouffi qu'on aperçoit à peine ses yeux. Son jeu de scène est lourd et ses pas mal assurés. Ses chansons sont entre-coupées de nombreux trous de mémoire. Mais même dans cet état Elvis reste le King, une star adulée par son public. C'est Elvis Presley, quarante-deux ans, six semaines avant sa mort.

    La tournée de juin 1977 débute le 18 à Kansas City pour se terminer le 26 à Indianapolis. Elvis doit incorporer à cette occasion les caméras de télévision du réseau américain CBS lors de deux concerts. En effet, des prises « live » sont prévues pour présenter Elvis en tournée, ce qui sera le troisième spécial télé de sa carrière, prévu pour l'automne de la même année. Le 1er juin, à Macon, c'est l'annonce officielle de l'émission télévisée « Elvis on stage in person ». Les villes d'Omaha, Lincoln et Rapid City sont choisies dans l'ordre le 19, 20 et 21 juin. Elvis n'est pas très en forme à ces concerts et refuse les caméras le 20 juin mais comme il doit honorer le contrat qui a été passé avec CBS, il doit les accepter le 21 juin, les caméras sont aussi présentes le 26 juin mais seulement pour filmer les fans.

     


     
     
     

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